Les victimes d’exploitation sexuelle doivent fournir des services sexuels pour que l’exploiteur puisse en tirer des bénéfices. Celui-ci peut forcer, manipuler ou persuader sa victime en lui promettant des biens, de l’argent ou, tout simplement, une vie meilleure. Cela ne se passe pas seulement dans la prostitution, mais aussi dans l’industrie de la pornographie, dans le cadre des services d’escorte et sur Internet.
Les victimes doivent travailler dans des conditions contraires à la dignité humaine : de très longues heures pour peu ou pas de salaire, dans des conditions insalubres. Elles sont souvent isolées et dépendent de l’employeur pour la nourriture, le logement, l’accès aux soins de santé et/ou les contacts sociaux. Les victimes d’exploitation par le travail se trouvent dans presque tous les secteurs (restauration, agriculture, construction, et beaucoup d’autres).
Les victimes doivent mendier pour le profit de leur exploiteur, qui est souvent un membre de la famille, de leur clan ou d’un réseau criminel. Elles sont soumises à un contrôle et à une pression permanente par l’exploiteur, qui utilise la violence et les menaces quand elles ne collectent pas suffisamment d’argent.
Les victimes sont obligées de commettre des délits contre leur gré, pour le bénéfice d’une autre personne. Les exploiteurs contrôlent leurs victimes par la violence, les mensonges, ou les dettes à rembourser, et les obligent à commettre des actes illégaux. Ce type d’exploitation se produit entre autres dans les gangs de jeunes des grandes villes.
Les victimes sont exploitées pour des parties de leur corps. Les exploiteurs les persuadent de ‘vendre’ un de leurs organes pour très peu d’argent, en leur faisant de fausses promesses et/ou en recourant à la violence, et réalisent ensuite un profit énorme en les revendant.
