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Sous le vernis, l’exploitation humaine

Campagne de sensibilisation à l’ exploitation économique dans les bars à ongles / 2023

La traite des êtres humains se développe majoritairement dans les secteurs d’activité économique utilisant une main d’œuvre peu qualifiée. En diminuant la demande pour les types de biens ou de
services ayant recours à des travailleurs victimes de traite, il est possible d’agir concrètement pour lutter contre cette exploitation de l’être humain.

Vous pouvez être acteur de changement en évitant les Nails bars où travaillent des personnes exploitées. Voici quelques indicateurs pour les reconnaître :

– L’odeur des produits est particulièrement forte :  elle est également nocive, et combinée au manque ou à l’insuffisance de système d’aération, elle rend la respiration difficilement supportable toute une journée dans le salon. Les produits utilisés ne respectent pas toujours
les normes européennes → la mention devrait figurer sur l’emballage des produits
– Les règles d’hygiène ne sont pas toujours respectées : le matériel n’est pas stérilisé → risques d’infections a postériori pour le client.
– Rapidité d’exécution du travail : car obligation pour le travailleur de faire un maximum de prestations → en raison du stress : risques de blessures pour le client.
– Une disponibilité (presque) sans limites : la personne travaille 7j/7 et en-dehors des heures officielles, sur rdv via sms/whatsapp. Par ex : durant la période covid, le racolage des clients a été pratiqué en weekend ou en soirée dans la rue, alors que les salons étaient officiellement fermés.
– Les vêtements portés par les employés reflètent une situation de pauvreté.
– Le travailleur ne parle ni le français ni l’anglais, la communication avec les clients est difficile voire impossible sans qu’un autre travailleur présent dans le salon ne traduise.
– Les prix des services sont très attractifs : pour attirer un maximum de clients, reçus à la chaîne. Ce qui oblige
les travailleurs à prester sans interruption le plus souvent sans
prendre une pause pour manger.
– Racolage des clients devant les établissement : les travailleurs de différents nails bars sont non-chalants entre eux pour véritablement s’arracher les clients potentiels
– Tant des hommes que des femmes à ce qui est très rare dans ce secteur de l’esthétique où ce sont généralement des femmes qui officient.

Je dis STOP !

Campagne de sensibilisation ‘je dis stop’

Depuis sa création, Samilia est membre à part entière du GROUPE STOP, qui vise à lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants et qui réunit d’autres membres de la scène associative tels qu’ ECPAT Belgium, Child Focus, Plan International Belgium mais aussi le SPF Justice, SPF Affaires Etrangères, Police Judiciaire Fédérale, la Défense, la Fédération du Tourisme et FEBETRA. Nous lançons aujourd’hui la nouvelle campagne de sensibilisation « JE DIS STOP » visant au signalement de situations où l’exploitation des mineurs est clairement reconnue, même à l’étranger.

Le goût amer du chocolat

Le chocolat, nous l’aimons tous. Mais nous ignorons souvent les dessous amers qui sont liés à sa production.

Prendre conscience des exactions liées à la production de certains chocolats et agir en
conséquence représente un changement nécessaire. Avoir une consommation éthique et soutenir notre initiative peut faire toute la différence.

Pour chaque visiteur, nous planterons un cacaotier virtuel. L’image est symbolique, mais elle représente votre engagement qui est, lui, inestimable.

Bet4Life, une initiative de la Fondation Samilia

Cette initiative vise à mettre en lumière le côté sombre d’un événement sportif extraordinaire, en l’occurrence, l’exploitation et la traite des êtres humains.

Cette campagne ne veut en aucune manière être dirigée contre la Coupe du Monde ou tout autre événement sportif. C’est une campagne qui dénonce les crimes commis dans l’ombre.

La Coupe du Monde attire des millions de fans. Malheureusement, la plupart de ces supporters ignorent que derrière les sourires, les réjouissances et les gestes techniques époustouflants, certaines personnes sans scrupules profitent de la situation pour commettre des méfaits révoltants : mendicité forcée, prostitution forcée, travail forcé, trafic d’êtres humains.

Cette campagne est une juxtaposition entre les frissons d’un jeu et l’horreur de l’exploitation humaine. Elle met en contraste l’excitation liée aux paris sportifs, au désespoir des victimes du trafic d’êtres humains.

Le ton est délibérément provocateur : parier sur la souffrance humaine est horrible, nous sommes tous d’accord. Mais cette approche permet de confronter des réalités qui coexisteront pendant un mois : la réalité de la Coupe du Monde et celle d’individus qui traitent les autres comme de la marchandise, comme une monnaie d’échange pour leur propre profit.

Tatiana « A penny for your thoughts »

Campagne de sensibilisation / 2017

En Europe, l’exploitation sexuelle est en expansion, les victimes sont difficilement identifiées, les acteurs de lutte contre l’exploitation sur le terrain trop peu nombreux et les législations européennes floues et/ou contradictoires d’un pays à l’autre. Le résultat est que les trafiquants passent entre les mailles du filet et utilisent des moyens de contraindre leurs victimes qui sont inconnus du grand public et donc des potentiels utilisateurs de ces services.

Une affiche interpellante est apparue pendant un mois sur les murs de 6 villes européennes, dont Bruxelles. Une silhouette provocante, un prénom et un numéro de téléphone en sont les seuls éléments. Derrière le numéro belge, Tatiana, victime d’exploitation sexuelle, raconte son histoire et invite chacun à laisser un commentaire, «a thought». Cette campagne a été déclinée conjointement dans 6 villes européennes : Bruxelles, Paris, Bucarest, Sofia, Dublin et Lisbonne.

À l’origine de cette curieuse campagne d’information sur l’exploitation sexuelle, nous trouvons Marian van der Zwaan, une artiste néerlandaise engagée dans la lutte contre les discriminations faites à l’encontre des femmes et des immigrés. Par un travail de recherche et d’interviews de victimes et d’acteurs de terrain, Marian van der Zwaan expose les problèmes sociaux de notre époque. Marian van der Zwaan expose les problèmes sociaux de notre époque. Son travail a notamment reçu le soutien d’Amnesty International, des Nations Unies ainsi que de différents gouvernements.

Business Against Slavery

Business Against Slavery (« BAS ») est une formation destinée aux entreprises. En tant que producteurs internationals, les entreprises interagissent souvent avec un grand nombre de fournisseurs et de travailleurs dans le monde entier. Pour cette raison, les entreprises peuvent jouer un rôle vital dans la lutte contre la traite des êtres humains en se prémunissant contre les abus de main-d’œuvre dans leurs chaînes d’approvisionnement et en veillant à ce que les travailleurs reçoivent un salaire décent. Les entreprises ont une occasion unique d’aider à transformer les travailleurs pauvres et vulnérables en travailleurs autonomes, réduisant ainsi leur risque d’être victimes de la traite et de l’exploitation des êtres humains.

Aujourd’hui, l’image de l’entreprise est étroitement liée à la chaîne d’approvisionnement et au respect des droits de l’homme, de la matière première au produit final. Par ailleurs, il est de plus en plus important pour les clients de savoir d’où viennent leurs achats mais aussi dans quelles conditions ils ont été fabriqués ou d’où ils sont issus. Il est donc primordial de construire une image qui reflète cette réalité dans un monde gouverné par les médias et les réseaux sociaux en particulier.

La transparence de la chaîne d’approvisionnement est un sujet souvent évoqué dans la presse et devrait faire partie des politiques de RSE. Il présente un intérêt en termes de durabilité ainsi qu’en termes d’image et de marketing.  Les chaînes d’approvisionnement peuvent être exposées au risque de traite des êtres humains avec actuellement 49 millions de victimes, dont une partie est exploitée – forcée de cueillir le cacao pour notre chocolat, d’extraire le métal pour notre téléphone, etc.

La traite des êtres humains est spécifiquement interdite par l’article 5 du chapitre des droits fondamentaux de l’Union européenne. Les domaines à haut risque pour la traite des êtres humains – outre l’industrie du sexe – se trouvent dans l’agriculture, l’exploitation minière, la construction et le tourisme.  De nos jours, les entreprises doivent s’assurer d’être en avance sur la concurrence et d’être proactives plutôt que réactives dans l’approvisionnement et la production éthique, de la matière première au produit final. Cela peut impliquer d’aller même au-delà de la signature des codes de conduite et des politiques de RSE des entreprises, par exemple en mettant en œuvre des programmes d’inclusion sociale pour les survivants de la traite des êtres humains.

Stop Child Prostitution & Traffic

De 2009 à 2012 : Campagne de sensibilisation en partenariat avec ECPAT et les magasins BODY SHOP.

De 2009 à 2012, SAMILIA, ECPAT International et THE BODY SHOP ont associé leurs efforts dans une campagne internationale contre la traite des mineurs à des fins sexuelles.

Cette campagne, qui visait à sensibiliser l’opinion publique à l’ampleur de ce phénomène, a également permis de récolter des fonds pour le développement de différents projets de prévention comme le projet de prévention en Roumanie développé initialement en partenariat avec ECPAT   et de mobiliser les gouvernements à entamer des changements au niveau politique pour mieux prévenir et combattre ce crime inacceptable.

La traite des êtres humains, ne fermez pas les yeux

La date du 18 octobre a été choisie en 2007 par la Commission Européenne comme « Journée Européenne anti-traite des êtres humains ».

Le 18 octobre 2008, la Fondation Samilia, en collaboration avec les principaux acteurs belges de la lutte contre la traite des êtres humains ont conjointement lancé, à l’occasion de la deuxième édition de cette Journée Européenne, une grande campagne de sensibilisation nationale :

« La Traite des êtres humains. Ne fermez pas les yeux/ Mensenhandel. Sluit je ogen er niet voor »,

dont l’objectif est de remettre le sort des victimes de la traite des êtres humains à l’ordre du jour de l’agenda politique.

Pour cette campagne, un court-métrage intitulé « 10 minutes » a spécialement été réalisé par le cinéaste Jorge Leon. Ce court-métrage choc est basé sur le procès-verbal d’audition d’une jeune-femme, en sa qualité de victime exploitée dans la prostitution par un réseau criminel.