Showing 17–23 of 23 results

Football against Trafficking - Afrique de l’Ouest

Projet de prévention à la traite des êtres humains en Côte d’Ivoire, Bénin, Sénégal et RDC / 2014

Venus d’Afrique ou d’ailleurs, de jeunes sportifs talentueux victimes d’intermédiaires véreux ou de véritables trafiquants d’êtres humains, échouent en Europe, et particulièrement en Belgique, après un parcours souvent chaotique.

Si ces pratiques ne concernent pas les grands clubs de football, qui ont pour la plupart leurs propres académies en Afrique, ni les agents reconnus dont certains font un travail remarquable, l’Afrique de l’Ouest constitue un véritable terrain de chasse pour les trafiquants. Devenir une star du football en Europe est le rêve ultime de millions de jeunes africains prêts, eux et leur famille, à consentir à tous les sacrifices pour marcher dans les traces de leurs idoles Didier Drogba, Cheikh Tioté et autres Samuel Eto’o.

De par son EXPERTISE, LA FONDATION SAMILIA, interpellée par la situation vulnérable de ces jeunes joueurs, agit depuis plusieurs années pour dénoncer ces pratiques, soutenir ceux qui en sont les victimes et agir sur les dispositifs législatifs.

Dans certains pays d’Afrique, il est plus facile de réussir en devenant joueur de foot professionnel qu’en faisant des études. C’est pourquoi des milliers de jeunes abandonnent l’école et s’entraînent, en espérant devenir le prochain Drogba. Pour atteindre l’Eldorado, ces jeunes et leurs familles sont prêts à tout, y compris à verser des sommes astronomiques à des agents pour les faire passer en Europe.

 

Preventing Trafficking - Bucarest

Projet de prévention à la traite des êtres humains en Roumanie / 2009 – 2020

La Roumanie est un pays doublement concerné par la traite des êtres humains : pays d’origine des victimes, il est également pays de transit.

« STOP TRAFICULUI DE PERSOANE »  Projet de prévention à la traite des êtres humains en Roumanie

Depuis 2009, Samilia mène à Bucarest, un projet de prévention coordonné à la traite des êtres humains, qu’elle implémente en collaboration avec des acteurs et partenaires roumains locaux, à destination d’un public vulnérable, composé notamment de jeunes-femmes précarisées et leurs enfants. A la demande de la Direction de l’Enseignement de Bucarest, le programme de prévention a ensuite été progressivement étendu en 2016 aux élèves des lycées techniques et professionnels de Ploesti et ensuite de Bucarest.

Preventing Sex Trafficking – Dakar

Le projet mené à Dakar en 2014 par deux infirmières bénévoles, Tyana Lenoble et Valentine de Bergeyck, visait à prévenir l’exploitation sexuelle des jeunes filles sénégalaises en partenariat avec l’association AJE. Face à la pauvreté, au manque d’éducation et au tabou entourant la prostitution, elles ont travaillé avec un groupe d’une quinzaine de jeunes filles particulièrement vulnérables. Leur mission consistait à sensibiliser aux risques physiques, psychologiques et sociaux liés à la prostitution, tout en promouvant l’éducation comme principal facteur de protection. À travers animations, témoignages et création d’un climat de confiance, elles ont identifié les facteurs de vulnérabilité et accompagné les jeunes filles dans la conception d’une brochure de prévention. Formées comme ambassadrices, ces dernières poursuivent aujourd’hui la sensibilisation auprès de leurs pairs, assurant la continuité du projet.

Business Against Slavery

Business Against Slavery (« BAS ») est une formation destinée aux entreprises. En tant que producteurs internationals, les entreprises interagissent souvent avec un grand nombre de fournisseurs et de travailleurs dans le monde entier. Pour cette raison, les entreprises peuvent jouer un rôle vital dans la lutte contre la traite des êtres humains en se prémunissant contre les abus de main-d’œuvre dans leurs chaînes d’approvisionnement et en veillant à ce que les travailleurs reçoivent un salaire décent. Les entreprises ont une occasion unique d’aider à transformer les travailleurs pauvres et vulnérables en travailleurs autonomes, réduisant ainsi leur risque d’être victimes de la traite et de l’exploitation des êtres humains.

Aujourd’hui, l’image de l’entreprise est étroitement liée à la chaîne d’approvisionnement et au respect des droits de l’homme, de la matière première au produit final. Par ailleurs, il est de plus en plus important pour les clients de savoir d’où viennent leurs achats mais aussi dans quelles conditions ils ont été fabriqués ou d’où ils sont issus. Il est donc primordial de construire une image qui reflète cette réalité dans un monde gouverné par les médias et les réseaux sociaux en particulier.

La transparence de la chaîne d’approvisionnement est un sujet souvent évoqué dans la presse et devrait faire partie des politiques de RSE. Il présente un intérêt en termes de durabilité ainsi qu’en termes d’image et de marketing.  Les chaînes d’approvisionnement peuvent être exposées au risque de traite des êtres humains avec actuellement 49 millions de victimes, dont une partie est exploitée – forcée de cueillir le cacao pour notre chocolat, d’extraire le métal pour notre téléphone, etc.

La traite des êtres humains est spécifiquement interdite par l’article 5 du chapitre des droits fondamentaux de l’Union européenne. Les domaines à haut risque pour la traite des êtres humains – outre l’industrie du sexe – se trouvent dans l’agriculture, l’exploitation minière, la construction et le tourisme.  De nos jours, les entreprises doivent s’assurer d’être en avance sur la concurrence et d’être proactives plutôt que réactives dans l’approvisionnement et la production éthique, de la matière première au produit final. Cela peut impliquer d’aller même au-delà de la signature des codes de conduite et des politiques de RSE des entreprises, par exemple en mettant en œuvre des programmes d’inclusion sociale pour les survivants de la traite des êtres humains.

Conférence internationale : NY 65 years later

Conférence internationale à Bruxelles (30/09/2013) / 2013

Mot de Joëlle Milquet, vice-Première ministre de Belgique, ministre de l’Intérieur et de l’Egalité des chances, et de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, porte-parole du gouvernement français

La Convention des Nations Unies pour la répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui va avoir 65 ans. Pour marquer cet anniversaire, nous avons souhaité organiser, à Bruxelles, une Conférence internationale qui réunira l’ensemble des pays européens qui ont signé ou ratifié la Convention de New York. Cette Convention revêt une importance toute particulière car elle demeure le seul texte international spécifique en matière de traite des êtres humains à des fins d’exploitation de la prostitution d’autrui.

Face à l’ampleur prise par la traite des êtres humains et l’exploitation de la prostitution, nous avons souhaité situer la réflexion dans une perspective de genre et de défense des Droits de l’Homme. Cette Conférence internationale, organisée en partenariat avec la Fondation Samilia, fera le point sur la situation au sein de l’Union européenne. Elle abordera aussi des thématiques plus larges comme l’hyper sexualisation de notre société et les phénomènes nouveaux tels la prostitution des mineurs ou les nouveaux moyens de communication.

La Conférence sera suivie par une table ronde ministérielle à laquelle participera S.M la Reine Mathilde de Belgique.

Nous avons souhaité inviter les ministres des pays européens qui ont signé ou ratifié la Convention de New York à présenter des bonnes pratiques et des expériences particulièrement probantes de nature à changer l’image de la prostitution et à faire baisser la demande. Ces échanges porteront, notamment, sur le lien existant entre la prostitution et le développement de la traite des êtres humains à but d’exploitation sexuelle ainsi que sur la prostitution en tant que violence envers les femmes et la lutte contre la prostitution des mineurs.

Cette Conférence et la table ronde ministérielle fourniront une opportunité unique de faire le point sur les politiques mises en place pour lutter contre la traite des êtres humain et l’exploitation de la prostitution. Ce double événement sera l’occasion de rappeler les objectifs de la Convention de New York et de remobiliser les Etats signataires et parties. Il permettra enfin d’avoir une concertation particulièrement utile afin de tendre vers une stratégie commune dans ces domaines plus que jamais nécessaire.

Stop Child Prostitution & Traffic

De 2009 à 2012 : Campagne de sensibilisation en partenariat avec ECPAT et les magasins BODY SHOP.

De 2009 à 2012, SAMILIA, ECPAT International et THE BODY SHOP ont associé leurs efforts dans une campagne internationale contre la traite des mineurs à des fins sexuelles.

Cette campagne, qui visait à sensibiliser l’opinion publique à l’ampleur de ce phénomène, a également permis de récolter des fonds pour le développement de différents projets de prévention comme le projet de prévention en Roumanie développé initialement en partenariat avec ECPAT   et de mobiliser les gouvernements à entamer des changements au niveau politique pour mieux prévenir et combattre ce crime inacceptable.

La traite des êtres humains, ne fermez pas les yeux

La date du 18 octobre a été choisie en 2007 par la Commission Européenne comme « Journée Européenne anti-traite des êtres humains ».

Le 18 octobre 2008, la Fondation Samilia, en collaboration avec les principaux acteurs belges de la lutte contre la traite des êtres humains ont conjointement lancé, à l’occasion de la deuxième édition de cette Journée Européenne, une grande campagne de sensibilisation nationale :

« La Traite des êtres humains. Ne fermez pas les yeux/ Mensenhandel. Sluit je ogen er niet voor »,

dont l’objectif est de remettre le sort des victimes de la traite des êtres humains à l’ordre du jour de l’agenda politique.

Pour cette campagne, un court-métrage intitulé « 10 minutes » a spécialement été réalisé par le cinéaste Jorge Leon. Ce court-métrage choc est basé sur le procès-verbal d’audition d’une jeune-femme, en sa qualité de victime exploitée dans la prostitution par un réseau criminel.