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Venus d’Afrique ou d’ailleurs, de jeunes sportifs talentueux victimes d’intermédiaires véreux ou de véritables trafiquants d’êtres humains, échouent en Europe, et particulièrement en Belgique, après un parcours souvent chaotique.
Si ces pratiques ne concernent pas les grands clubs de football, qui ont pour la plupart leurs propres académies en Afrique, ni les agents reconnus dont certains font un travail remarquable, l’Afrique de l’Ouest constitue un véritable terrain de chasse pour les trafiquants. Devenir une star du football en Europe est le rêve ultime de millions de jeunes africains prêts, eux et leur famille, à consentir à tous les sacrifices pour marcher dans les traces de leurs idoles Didier Drogba, Cheikh Tioté et autres Samuel Eto’o.
De par son EXPERTISE, LA FONDATION SAMILIA, interpellée par la situation vulnérable de ces jeunes joueurs, agit depuis plusieurs années pour dénoncer ces pratiques, soutenir ceux qui en sont les victimes et agir sur les dispositifs législatifs.
Dans certains pays d’Afrique, il est plus facile de réussir en devenant joueur de foot professionnel qu’en faisant des études. C’est pourquoi des milliers de jeunes abandonnent l’école et s’entraînent, en espérant devenir le prochain Drogba. Pour atteindre l’Eldorado, ces jeunes et leurs familles sont prêts à tout, y compris à verser des sommes astronomiques à des agents pour les faire passer en Europe.
La Roumanie est un pays doublement concerné par la traite des êtres humains : pays d’origine des victimes, il est également pays de transit.
« STOP TRAFICULUI DE PERSOANE » Projet de prévention à la traite des êtres humains en Roumanie
Depuis 2009, Samilia mène à Bucarest, un projet de prévention coordonné à la traite des êtres humains, qu’elle implémente en collaboration avec des acteurs et partenaires roumains locaux, à destination d’un public vulnérable, composé notamment de jeunes-femmes précarisées et leurs enfants. A la demande de la Direction de l’Enseignement de Bucarest, le programme de prévention a ensuite été progressivement étendu en 2016 aux élèves des lycées techniques et professionnels de Ploesti et ensuite de Bucarest.
Le projet mené à Dakar en 2014 par deux infirmières bénévoles, Tyana Lenoble et Valentine de Bergeyck, visait à prévenir l’exploitation sexuelle des jeunes filles sénégalaises en partenariat avec l’association AJE. Face à la pauvreté, au manque d’éducation et au tabou entourant la prostitution, elles ont travaillé avec un groupe d’une quinzaine de jeunes filles particulièrement vulnérables. Leur mission consistait à sensibiliser aux risques physiques, psychologiques et sociaux liés à la prostitution, tout en promouvant l’éducation comme principal facteur de protection. À travers animations, témoignages et création d’un climat de confiance, elles ont identifié les facteurs de vulnérabilité et accompagné les jeunes filles dans la conception d’une brochure de prévention. Formées comme ambassadrices, ces dernières poursuivent aujourd’hui la sensibilisation auprès de leurs pairs, assurant la continuité du projet.
De 2009 à 2012 : Campagne de sensibilisation en partenariat avec ECPAT et les magasins BODY SHOP.
De 2009 à 2012, SAMILIA, ECPAT International et THE BODY SHOP ont associé leurs efforts dans une campagne internationale contre la traite des mineurs à des fins sexuelles.
Cette campagne, qui visait à sensibiliser l’opinion publique à l’ampleur de ce phénomène, a également permis de récolter des fonds pour le développement de différents projets de prévention comme le projet de prévention en Roumanie développé initialement en partenariat avec ECPAT et de mobiliser les gouvernements à entamer des changements au niveau politique pour mieux prévenir et combattre ce crime inacceptable.
La date du 18 octobre a été choisie en 2007 par la Commission Européenne comme « Journée Européenne anti-traite des êtres humains ».
Le 18 octobre 2008, la Fondation Samilia, en collaboration avec les principaux acteurs belges de la lutte contre la traite des êtres humains ont conjointement lancé, à l’occasion de la deuxième édition de cette Journée Européenne, une grande campagne de sensibilisation nationale :
« La Traite des êtres humains. Ne fermez pas les yeux/ Mensenhandel. Sluit je ogen er niet voor »,
dont l’objectif est de remettre le sort des victimes de la traite des êtres humains à l’ordre du jour de l’agenda politique.
Pour cette campagne, un court-métrage intitulé « 10 minutes » a spécialement été réalisé par le cinéaste Jorge Leon. Ce court-métrage choc est basé sur le procès-verbal d’audition d’une jeune-femme, en sa qualité de victime exploitée dans la prostitution par un réseau criminel.