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La traite des êtres humains se développe majoritairement dans les secteurs d’activité économique utilisant une main d’œuvre peu qualifiée. En diminuant la demande pour les types de biens ou de
services ayant recours à des travailleurs victimes de traite, il est possible d’agir concrètement pour lutter contre cette exploitation de l’être humain.
Vous pouvez être acteur de changement en évitant les Nails bars où travaillent des personnes exploitées. Voici quelques indicateurs pour les reconnaître :
– L’odeur des produits est particulièrement forte : elle est également nocive, et combinée au manque ou à l’insuffisance de système d’aération, elle rend la respiration difficilement supportable toute une journée dans le salon. Les produits utilisés ne respectent pas toujours
les normes européennes → la mention devrait figurer sur l’emballage des produits
– Les règles d’hygiène ne sont pas toujours respectées : le matériel n’est pas stérilisé → risques d’infections a postériori pour le client.
– Rapidité d’exécution du travail : car obligation pour le travailleur de faire un maximum de prestations → en raison du stress : risques de blessures pour le client.
– Une disponibilité (presque) sans limites : la personne travaille 7j/7 et en-dehors des heures officielles, sur rdv via sms/whatsapp. Par ex : durant la période covid, le racolage des clients a été pratiqué en weekend ou en soirée dans la rue, alors que les salons étaient officiellement fermés.
– Les vêtements portés par les employés reflètent une situation de pauvreté.
– Le travailleur ne parle ni le français ni l’anglais, la communication avec les clients est difficile voire impossible sans qu’un autre travailleur présent dans le salon ne traduise.
– Les prix des services sont très attractifs : pour attirer un maximum de clients, reçus à la chaîne. Ce qui oblige
les travailleurs à prester sans interruption le plus souvent sans
prendre une pause pour manger.
– Racolage des clients devant les établissement : les travailleurs de différents nails bars sont non-chalants entre eux pour véritablement s’arracher les clients potentiels
– Tant des hommes que des femmes à ce qui est très rare dans ce secteur de l’esthétique où ce sont généralement des femmes qui officient.
Depuis sa création, Samilia est membre à part entière du GROUPE STOP, qui vise à lutter contre l’exploitation sexuelle des enfants et qui réunit d’autres membres de la scène associative tels qu’ ECPAT Belgium, Child Focus, Plan International Belgium mais aussi le SPF Justice, SPF Affaires Etrangères, Police Judiciaire Fédérale, la Défense, la Fédération du Tourisme et FEBETRA. Nous lançons aujourd’hui la nouvelle campagne de sensibilisation « JE DIS STOP » visant au signalement de situations où l’exploitation des mineurs est clairement reconnue, même à l’étranger.
Le chocolat, nous l’aimons tous. Mais nous ignorons souvent les dessous amers qui sont liés à sa production.
Prendre conscience des exactions liées à la production de certains chocolats et agir en
conséquence représente un changement nécessaire. Avoir une consommation éthique et soutenir notre initiative peut faire toute la différence.
Pour chaque visiteur, nous planterons un cacaotier virtuel. L’image est symbolique, mais elle représente votre engagement qui est, lui, inestimable.
Cette initiative vise à mettre en lumière le côté sombre d’un événement sportif extraordinaire, en l’occurrence, l’exploitation et la traite des êtres humains.
Cette campagne ne veut en aucune manière être dirigée contre la Coupe du Monde ou tout autre événement sportif. C’est une campagne qui dénonce les crimes commis dans l’ombre.
La Coupe du Monde attire des millions de fans. Malheureusement, la plupart de ces supporters ignorent que derrière les sourires, les réjouissances et les gestes techniques époustouflants, certaines personnes sans scrupules profitent de la situation pour commettre des méfaits révoltants : mendicité forcée, prostitution forcée, travail forcé, trafic d’êtres humains.
Cette campagne est une juxtaposition entre les frissons d’un jeu et l’horreur de l’exploitation humaine. Elle met en contraste l’excitation liée aux paris sportifs, au désespoir des victimes du trafic d’êtres humains.
Le ton est délibérément provocateur : parier sur la souffrance humaine est horrible, nous sommes tous d’accord. Mais cette approche permet de confronter des réalités qui coexisteront pendant un mois : la réalité de la Coupe du Monde et celle d’individus qui traitent les autres comme de la marchandise, comme une monnaie d’échange pour leur propre profit.
Venus d’Afrique ou d’ailleurs, de jeunes sportifs talentueux victimes d’intermédiaires véreux ou de véritables trafiquants d’êtres humains, échouent en Europe, et particulièrement en Belgique, après un parcours souvent chaotique.
Si ces pratiques ne concernent pas les grands clubs de football, qui ont pour la plupart leurs propres académies en Afrique, ni les agents reconnus dont certains font un travail remarquable, l’Afrique de l’Ouest constitue un véritable terrain de chasse pour les trafiquants. Devenir une star du football en Europe est le rêve ultime de millions de jeunes africains prêts, eux et leur famille, à consentir à tous les sacrifices pour marcher dans les traces de leurs idoles Didier Drogba, Cheikh Tioté et autres Samuel Eto’o.
De par son EXPERTISE, LA FONDATION SAMILIA, interpellée par la situation vulnérable de ces jeunes joueurs, agit depuis plusieurs années pour dénoncer ces pratiques, soutenir ceux qui en sont les victimes et agir sur les dispositifs législatifs.
Dans certains pays d’Afrique, il est plus facile de réussir en devenant joueur de foot professionnel qu’en faisant des études. C’est pourquoi des milliers de jeunes abandonnent l’école et s’entraînent, en espérant devenir le prochain Drogba. Pour atteindre l’Eldorado, ces jeunes et leurs familles sont prêts à tout, y compris à verser des sommes astronomiques à des agents pour les faire passer en Europe.
La Roumanie est un pays doublement concerné par la traite des êtres humains : pays d’origine des victimes, il est également pays de transit.
« STOP TRAFICULUI DE PERSOANE » Projet de prévention à la traite des êtres humains en Roumanie
Depuis 2009, Samilia mène à Bucarest, un projet de prévention coordonné à la traite des êtres humains, qu’elle implémente en collaboration avec des acteurs et partenaires roumains locaux, à destination d’un public vulnérable, composé notamment de jeunes-femmes précarisées et leurs enfants. A la demande de la Direction de l’Enseignement de Bucarest, le programme de prévention a ensuite été progressivement étendu en 2016 aux élèves des lycées techniques et professionnels de Ploesti et ensuite de Bucarest.
Le projet mené à Dakar en 2014 par deux infirmières bénévoles, Tyana Lenoble et Valentine de Bergeyck, visait à prévenir l’exploitation sexuelle des jeunes filles sénégalaises en partenariat avec l’association AJE. Face à la pauvreté, au manque d’éducation et au tabou entourant la prostitution, elles ont travaillé avec un groupe d’une quinzaine de jeunes filles particulièrement vulnérables. Leur mission consistait à sensibiliser aux risques physiques, psychologiques et sociaux liés à la prostitution, tout en promouvant l’éducation comme principal facteur de protection. À travers animations, témoignages et création d’un climat de confiance, elles ont identifié les facteurs de vulnérabilité et accompagné les jeunes filles dans la conception d’une brochure de prévention. Formées comme ambassadrices, ces dernières poursuivent aujourd’hui la sensibilisation auprès de leurs pairs, assurant la continuité du projet.
De 2009 à 2012 : Campagne de sensibilisation en partenariat avec ECPAT et les magasins BODY SHOP.
De 2009 à 2012, SAMILIA, ECPAT International et THE BODY SHOP ont associé leurs efforts dans une campagne internationale contre la traite des mineurs à des fins sexuelles.
Cette campagne, qui visait à sensibiliser l’opinion publique à l’ampleur de ce phénomène, a également permis de récolter des fonds pour le développement de différents projets de prévention comme le projet de prévention en Roumanie développé initialement en partenariat avec ECPAT et de mobiliser les gouvernements à entamer des changements au niveau politique pour mieux prévenir et combattre ce crime inacceptable.
La date du 18 octobre a été choisie en 2007 par la Commission Européenne comme « Journée Européenne anti-traite des êtres humains ».
Le 18 octobre 2008, la Fondation Samilia, en collaboration avec les principaux acteurs belges de la lutte contre la traite des êtres humains ont conjointement lancé, à l’occasion de la deuxième édition de cette Journée Européenne, une grande campagne de sensibilisation nationale :
« La Traite des êtres humains. Ne fermez pas les yeux/ Mensenhandel. Sluit je ogen er niet voor »,
dont l’objectif est de remettre le sort des victimes de la traite des êtres humains à l’ordre du jour de l’agenda politique.
Pour cette campagne, un court-métrage intitulé « 10 minutes » a spécialement été réalisé par le cinéaste Jorge Leon. Ce court-métrage choc est basé sur le procès-verbal d’audition d’une jeune-femme, en sa qualité de victime exploitée dans la prostitution par un réseau criminel.