Bien que les grands industriels se soient engagés en 2001 à éradiquer le travail des enfants dans la production du chocolat et ont signé le protocole Harkin and Engel (initiative de 2 parlementaires américains), on estime aujourd’hui à 2,1 millions le nombre d’enfants travaillant dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana. Les chiffres du travail des enfants augmentent avec l’extension des surfaces cacaoyères.
Focus : Côte d’Ivoire
Environ 900 000 enfants de 10-17 ans travaillent dans les cacaoyères ivoiriennes (Walkfree foundation, 2018). 86% de ces enfants effectuent un travail dangereux dans l’exploitation familiale. Ces enfants ne vont pas ou peu à l’école et ils effectuent des tâches qui nuisent à leur santé physique ou mentale. Ils dispersent des pesticides sans aucune protection, portent des sacs de fèves trop lourds et manient des instruments dangereux (machettes). L’UNICEF ajoute que ces pratiques abusives sont en nette augmentation, en particulier en ce qui concerne les pesticides.
Quelles sont les causes profondes du travail et de l’exploitation des enfants ?
La cause principale du travail des enfants est la pauvreté. Leurs parents n’ont pas les moyens de payer les frais liés à l’école et ont besoin d’eux pour les aider dans les plantations.
Parmi les causes profondes du travail des enfants il y a aussi :
#JeConsommeEthique
Avec le soutien du Service d’éducation permanente et de l’Administration générale de la Culture
Fondation Samilia / Chaussée de Saint Job 719 1180 Uccle