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Tous les contes de fée n’ont pas une fin heureuse

Tous les contes de fée n’ont pas une fin heureuse

Court-métrage

Visionner ici la version intégrale du court-métrage réalisé par Agustin Eguia, qui s’est engagé à nos côtés dans la lutte contre cette grave violation des droits humains qu’est l’exploitation sexuelle. Cette vidéo est produite par la société belge 87 seconds, avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International et du Service de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La vidéo a également reçu le parrainage de la campagne Blue Heart de l’UNODC (Office des Nations-Unies de lutte contre la drogue et le crime). Le 10 juin 2020, Samillia s’est vue décerner, pour ce court-métrage, le Premier Prix – dans la catégorie dite des « organisations actives dans le secteur à profit social » – du concours Video Experience Day de l’AP Hogeschool Antwerpen.


Phénomène du loverboy

Un loverboy est un trafiquant d’êtres humains recrutant des femmes et des jeunes filles dans le but de les exploiter sexuellement. Ayant recours à des techniques de séduction et de manipulation diverses, les loverboys mettent leurs victimes sous emprise et les rendent dépendantes afin de les forcer à se prostituer. Profitant de la vulnérabilité et de la crédulité des victimes, la technique utilisée par les loverboys relève de la traite des êtres humains, dont la finalité est toujours l’exploitation.

La stratégie du loverboy est significativement la même : se présentant comme un homme charmant, et désireux de fonder un couple, il feint une histoire d’amour romantique avec sa future victime pour gagner sa confiance. Il emploie divers appâts : les promesses d’un avenir meilleur, les cadeaux onéreux pour charmer la victime, la manipulation sentimentale, le chantage affectif…La tendance croissante est au recrutement sur les réseaux sociaux.

La stratégie du loverboy est significativement la même : se présentant comme un homme charmant, et désireux de fonder un couple, il feint une histoire d’amour romantique avec sa future victime pour gagner sa confiance. Il emploie divers appâts : les promesses d’un avenir meilleur, les cadeaux onéreux pour charmer la victime, la manipulation sentimentale, le chantage affectif…La tendance croissante est au recrutement sur les réseaux sociaux.

Si nombre de jeunes-femmes victimes de loverboys sont acheminées en Belgique en provenance notamment de pays issus de l’ancien bloc de l’Est, on dénombre aussi chaque année un nombre important de victimes belges.

Les jeunes femmes victimes de loverboys sont la plupart du temps issues de milieux socio-économiquement précaires, avec des parcours grevés de séjours en institutions d’aide à la jeunesse ou en IPPJ. Parmi les victimes on compte néanmoins aussi des adolescentes issues de milieux plus bourgeois et aisés. Quant aux jeunes femmes d’origines étrangères victimes d’exploitation sexuelle en Belgique, elles ont la plupart du temps été piégées par un loverboy.

Le parcours de vie et l’histoire personnelle de ces jeunes filles est chaque fois unique. Toutefois, leur fragilité résulte de facteurs communs tels que le désir et l’aspiration à une vie meilleure, une faible estime de soi ainsi qu’une vulnérabilité affective.

Plusieurs signes peuvent alerter de la mise sous emprise d’une jeune femme par un loverboy : la présence d’un nouveau « petit ami » très contrôlant et possessif ; la soudaine apparition d’argent de provenance inconnue ou peu claire ; un isolement progressif de la famille et du cercle amical d’origine ; des propositions de voyage ou de travail à l’étranger ; un désintérêt brutal pour la scolarité ; la consommation de produits stupéfiants ; des traces de violences physiques… 

Parmi le continuum des violences liées au genre, l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants continue de prospérer dans une indifférence quasi générale à l’égard de la torture, des sévices physiques et souffrances psychologiques endurées par les victimes.


Nos outils et actions 

Exploitation sexuelle : la Belgique en fait-elle assez en termes de prévention ?

Le droit européen impose, aux Etats membres de l’Union européenne, des obligations visant à la mise en œuvre de politiques d’information, de sensibilisation de l’opinion ainsi qu’à la prévention de la traite des êtres humains afin de réduire le risque encouru par les personnes d’en être les victimes. Parmi celles-ci, figure l’adoption des mesures appropriées visant à décourager et réduire la demande de services, en ce compris sexuels, qui font l’objet d’une forme d’exploitation (art. 18 de la Directive européenne 2011/36/UE).

Afin de débattre de cette question, Samilia organisera, dès que les circonstances sanitaires le permettront en 2021, 4 projections-débats en la présence d’experts issus du secteur associatif spécialisé dans la prise en charge des victimes de la traite des êtres humains, de l’égalité entre les femmes et les hommes, du secteur judiciaire et du monde politique.

La première projection-débat aura lieu à Bruxelles à la Tricoterie (date à confirmer ultérieurement). Les projections-débats suivantes se tiendront dans plusieurs villes de Wallonie (Louvain-la-Neuve, Liège, Namur ou Charleroi).

Dossier pédagogique


Que faire ?

EN CAS DE DANGER IMMEDIAT POUR VOUS MÊME OU POUR UNE PERSONNE MINEURE D’ÂGE : CONTACTER LA POLICE : AU 112 ( NUMERO GRATUIT EN BELGIQUE )

Contacter un Centre d’accueil des personnes victimes de la traite des êtres humains :

A Bruxelles : Pag-Asa
Adresse : rue des Alexiens
16b, 1000 Bruxelles
Tel : +32 2 51164 64
Message whatsapp :
+32 470/ 940 777
Email : info@pag-asa.be
Pour les mineurs : Esperanto
Adresse : refuge dont l’adresse est tenue secrète pour la sécurité des victimes
Tel : +32 473 400 066
Email : contact@esperantomena.org
A Liège : Surya
Adresse : rue Trappé 9, 4000 Liège
Tel : +32 42 324 030
Email : info@asblsurya.be
A Anvers : Payoke
Adresse : Leguit 4, 2000 Anvers
Tel : +32 (0)3 201 16 90
Email: TraffickingLBTP@payoke.be

Numéros et sites utiles concernant la disparition et l’exploitation de mineur-e-s d’âge :

Signalement de disparition ou d’exploitation demineur-e-s : ligne d’écoute Child Focus : 116 000 (numéro gratuit)

Signalement de cas d’exploitation sexuelle de mineur-e-s à l’étranger : http://jedisstop.be/

Autres ressources spécialisées en violences :

Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) de Bruxelles (7j/7, 24h/24) :

320 rue Haute (CHU Saint-Pierre), 1000 Bruxelles

Tel : + 32 (0) 2 535 47 14

Ligne d’écoute violence conjugale (7j/7, 24h/24, gratuit et anonyme) : 0800 30 030

Permanence téléphonique en espagnol pour victimes de violences (du lundi au vendredi, gratuit) : 0800 55 552

Des millions de victimes à travers le monde
Des milliards de bénéfices pour les trafiquants

Selon, le Global Slavery Index mondial on estime à 40,3 millions de personnes victimes de traite dans le monde .
Cela fait de cette pratique criminelle la plus rentable après le trafic d’armes et le trafic de drogue.

source: https://www.globalslaveryindex.org/2018/findings/global-findings/

Pour faire un don :

Rendez-vous sur le site de la Fondation Roi Baudouin en cliquant sur le lien ici ou ci-dessous :

Les amis de la fondation Samilia

 (déductible à partir de 40 Euros)