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NY 65 Years later

NY 65 Years later

Conférence à Bruxelles le 30 Septembre 2013.

Mot de Joëlle Milquet, vice-Première ministre de Belgique, ministre de l’Intérieur et de l’Egalité des chances, et de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, porte-parole du gouvernement français

 

La Convention des Nations Unies pour la répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui va avoir 65 ans. Pour marquer cet anniversaire, nous avons souhaité organiser, à Bruxelles, une Conférence internationale qui réunira l’ensemble des pays européens qui ont signé ou ratifié la Convention de New York. Cette Convention revêt une importance toute particulière car elle demeure le seul texte international spécifique en matière de traite des êtres humains à des fins d’exploitation de la prostitution d’autrui.

Face à l’ampleur prise par la traite des êtres humains et l’exploitation de la prostitution, nous avons souhaité situer la réflexion dans une perspective de genre et de défense des Droits de l’Homme. Cette Conférence internationale, organisée en partenariat avec la Fondation Samilia, fera le point sur la situation au sein de l’Union européenne. Elle abordera aussi des thématiques plus larges comme l’hyper sexualisation de notre société et les phénomènes nouveaux tels la prostitution des mineurs ou les nouveaux moyens de communication.

La Conférence sera suivie par une table ronde ministérielle à laquelle participera S.M la Reine Mathilde de Belgique.

Nous avons souhaité inviter les ministres des pays européens qui ont signé ou ratifié la Convention de New York à présenter des bonnes pratiques et des expériences particulièrement probantes de nature à changer l’image de la prostitution et à faire baisser la demande. Ces échanges porteront, notamment, sur le lien existant entre la prostitution et le développement de la traite des êtres humains à but d’exploitation sexuelle ainsi que sur la prostitution en tant que violence envers les femmes et la lutte contre la prostitution des mineurs.

Cette Conférence et la table ronde ministérielle fourniront une opportunité unique de faire le point sur les politiques mises en place pour lutter contre la traite des êtres humain et l’exploitation de la prostitution. Ce double événement sera l’occasion de rappeler les objectifs de la Convention de New York et de remobiliser les Etats signataires et parties. Il permettra enfin d’avoir une concertation particulièrement utile afin de tendre vers une stratégie commune dans ces domaines plus que jamais nécessaire.

 

NOUVELLES PERSPECTIVES pour la Convention des NATIONS UNIES
pour la Repression de la Traite des Etres Humains
et l’Exploitation de la Prostitution d’Autrui.

Conférence à Bruxelles le 30 Septembre 2013.

En présence de Sa Majesté la Reine

Une initiative des Ministres
Najat Vallaud-Belkacem
&
Joëlle Milquet

 

New York Convention

La Convention pour la Répression de la Traite des Etres Humains et l’Exploitation de la Prostitution d’autrui est une résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies ;

Préambule déclare :

« Considérant que la prostitution et le mal qui l’accompagne, à savoir la traite des êtres humains en vue de la prostitution, sont incompatibles avec la dignité et la valeur de la personne humaine et mettent en danger le bien-être de l’individu, de la famille et de la communauté… »

La convention fut approuvée par l’Assemblée générale des Nations Unies du 2 décembre 1949 et entrée en vigueur le 25 juillet 1951. En 2012, 82 Etats ont signé la convention (voir plan). Par ailleurs, 13 autres Etats ont également signé la Convention mais ne l’ont pas ratifiée.

Les Parties à la présente Convention conviennent de punir toute personne qui, pour satisfaire les passions d’autrui :
       1) Embauche, entraîne ou détourne en vue de la prostitution une autre personne, même consentante ;
       2) Exploite la prostitution d’une autre personne, même consentante.

Les Parties à la présente Convention conviennent également de punir toute personne qui :
       1) Tient, dirige ou, sciemment, finance ou contribue à financer une maison de prostitution ;
       2) Donne ou prend sciemment en location, en tout ou en partie, un immeuble ou un autre lieu aux fins de la prostitution d’autrui.
La Convention prescrit également des procédures afin de combattre la traite internationale dans un but de prostitution, ceci incluant l’extradition des délinquants.

De plus, Les Parties à la présente Convention s’engagent, si elles ne l’ont déjà fait, à prendre les mesures nécessaires pour exercer une surveillance sur les bureaux ou agences de placement, en vue d’éviter que les personnes qui cherchent un emploi, particulièrement les femmes et les enfants, ne soient exposées au danger de la prostitution (Article 20). Et s’il s’élève entre les Parties à la présente Convention un différend quelconque relatif à son interprétation ou à son application, et si ce différend ne peut être réglé par d’autres moyens, il sera, à la demande de l’une quelconque des Parties au différend, soumis à la Cour internationale de Justice. (Article 22)

Voir site United Nations

Lien vers le texte complet de la Convention

 

Ajoutez votre titre ici

Organisateurs

Fondation Samilia

La Fondation Samilia, située à Bruxelles, a été créée en 2007 afin de rendre la lutte contre la Traite des Etres humains une priorité belge et européenne. Samilia est active dans les domaines de lutte conre l’exploitation sexuelle et économique.

Les Champs d’Actions de la Fondation Samilia :
• Prévention dans les pays d’origine (principalement Roumanie, Bulgarie, Moldavie et Côte d’Ivoire)
• Sensibilisation dans les pays d’origine et dans les pays de destination
• Programmes d’inclusion sociale dans les pays d’origine avec le secteur privé belge (Delhaize)
• Actions de sensibilisation des politiciens et des magistrats et alerter les nouveaux phénomènes
• Coopération dans des projets internationaux

La Fondation Samilia est chargée de l’organisation de la Conférence par les Ministres Joelle Milquet et Minister Najat Vallaud-Belkacem qui souhaitent ardemment mettre les droits des femmes au cœur de l’agenda politique.

Pourquoi la Convention de NY de 1949?
La Convention de NY de 1949 pour la « Répression de la Traite des Etres Humains et l’Exploitation de la Prostitution d’autrui est une résolution de l’Assemblée Générale des Nations Unies » reste aujourd’hui le seul texte de loi qui mentionne clairement l’exploitation de la prostitution d’autrui et qui détermine des lignes conductrices très claires que les Etats ayant ratifié la dite Convention doivent suivre. Cependant, force est de constater que de nombreux Etats ne sont pas en accord avec celles-ci.

La Convention prévoit que les parties de la présente Convention conviennent également de punir toute personne qui :
Tient, dirige ou, sciemment, finance ou contribue à financer une maison de prostitution ;
Donne ou prend sciemment en location, en tout ou en partie, un immeuble ou un autre lieu aux fins de la prostitution d’autrui.
La Convention prescrit également des procédures afin de combattre la traite internationale dans un but de prostitution, ceci incluant l’extradition des délinquants.

Quelques chiffres
Le rapport de l’OIT publié en juin 2012 couvrant la période de 2002-2011 estime que le nombre de victimes de travail forcé, et ceci comprend l’exploitation sexuelle forcée, s’élève à 20,9 millions de personnes au niveau global, avec une estimation de 5,5 millions d’enfants. Cette estimation est considérée conservatrice. Au sein de l’Union Européenne, 880.000 personnes sont prisonnières du travail forcé.

Le rapport global de l’UNCOD de décembre 2012 estime les pourcentages suivants entre 2007 et 2010 :

La traite des enfants a augmenté, elle est à 27% alors qu’elle était estimée à 20% entre 2003-2006, Genre et age des victimes :

Au niveau mondial, la traite des êtres humains à but d’exploitation sexuelle est plus fréquence que la traite économique même si l’on remarque une augmentation de cette dernière de 18 à 36% .

En Europe occidentale et centrale:
61 % sont des femmes
15% sont des filles
20 % sont des hommes
4 % sont des garçons

En Europe and Asie Centrale:
16% sont des enfants
62% exploitation sexuelle
31% travail forcé, esclavage et servitude

 

 

Globalement:
59 % sont des femmes
17% sont des filles
14% sont des hommes
10 % sont des garçons

 

On note une baisse de 13% des condamnations.

Etant donné l’augmentation de la TEH, avec une attention particulière sur l’exploitation sexuelle et l’exploitation de la prostitution d’autrui, les 2 Ministres ont décidé d’unir leurs forces et de réunir d’autres ministres européens de l’Egalité des Chances afin que le combat contre ce genre de crime soit une réelle priorité européenne.

Les deux ministres, en accord avec la Fondation Samilia, ont décidé de partir d’études objectives afin d’examiner le fléau de l’exploitation de la prostitution d’autrui dans une perspective de genres.

Link:
EUROSTAT: First EU Statistical Data Report

Orateurs

Sophie Jekeler

Juriste de formation, Sophie Jekeler travaille depuis 20 ans sur les questions de traite des êtres humains, de prostitution, de tourisme sexuel et d’exploitation sexuelle des enfants.
Douze années passées à la rencontre et l’accompagnement juridique et psycho-médico-social des personnes en lien avec la prostitution lui ont donné une connaissance approfondie des réalités du terrain en ces matières.

En 2007, l’ampleur prise par la traite des êtres humains l’a motivée a créer la Fondation Samilia pour activer la lutte contre cette nouvelle forme d’esclavage dans ses deux principales dimensions : exploitation sexuelle et exploitation économique.

De par son expérience de première ligne auprès des personnes en lien avec la prostitution et sa maîtrise du cadre juridique belge et européen, elle est régulièrement sollicitée pour participer à des colloques, conférence, formations de réseaux, groupes d’experts, interviews dans les media.

Privilégiant la sensibilisation et l’information sur la traite des êtres humains, Sophie a organisé de nombreux colloques, conférences et journées d’étude sur le thème, et ce tant à destination du grand public que de publics spécialisés comme les magistrats, parlementaires, journalistes, représentants patronaux …

Sylvie Bianchi

Sylvie Bianchi est Thérapeute par le Jeu, elle a suivi ses études au Roehampton Institute de Londres, elle a travaillé dans le domaine de la thérapie systémique dans le contexte de la violence familiale pendant 12 ans en tant que thérapeute et gestionnaire de projets européens. Elle a travaillé au Marlboroug Family Service de St John’s Wood avec le Dr Asen et son équipe au sein de l’Unité Familiale de Jour où elle a développé ses connaissances en thérapie systémique et thérapie multi-familiale. Elle a ensuite introduit la thérapie Multi-Familiale au Centre de Protection de l’Enfant à Gosselies. Elle a écrit et géré deux projets Daphne européens dans le domaine de la violence sur les femmes et les enfants dans le contexte familial. Elle a une longue expérience de travail avec des personnes fragiles et groupes à risque en terme de violence intra familiale. Elle a également exercé comme thérapeute indépendant et suivi des enfants en difficulté émotionnelle tout en collaborant avec leurs parents dans ce contexte. Elle a organisé divers conférences et ateliers dans le domaine de la violence familiale et a été co-auteur d’un rapport européen (UK, Belgique, France, Italie, Allemagne, Danemark, Pologne) sur la thérapie multi-familiale dans le contexte de la violence familiale et d’un DVD de formation en thérapie multi-familiale pour professionnels (systémiciens). Elle a également collaboré avec Médecins du Monde en tant que RM sur un projet de violence sur les femmes et d’accès à la santé pour les femmes travaillant dans les maquilas au Guatemala.

Sylvie collabore avec la Fondation Samilia depuis deux ans et est maintenant membre du Conseil de Direction de la Fondation, elle travaille pour Samilia en tant que consultante, sur des projets d’inclusion sociale, de prévention dans les pays d’origine et de conscientisation du phénomène de la traite des êtres humains, elle fait également du fund raising et soumet des projets à la Commission Européenne. Elle a également un diplôme en Traduction Anglais-Russe auprès de l’Institut Supérieur de Traducteurs et Interprète de Bruxelles ainsi qu’un diplôme de Préparation Affective à la Naissance et Suivi Emotionnel du Bébé.

Elle travaille actuellement également mi-temps pour ECPAT Belgique pour qui elle gère la partie Belge d’un projet Daphne européen “Make-IT-Safe” de sensibilisation et formation des jeunes (12-18) à la sécurité sur Internet, via la méthodologie Peer-to-Peer. Les jeunes ciblés dans ce projet sont les MENAs ainsi que des jeunes dans les écoles.

Myria Vassiliadou

Madame Myria Vassiliadou est en charge de la Coordination Anti-Traite depuis mars 2011 pour la Commission Européenne.

La position de Coordinateur Enit-Traite Européen a été prévue initialement par le « Programme de Stockholm » dans la Directive européenne Anti-Traite Directive 2011/36/EU.

Le coordinateur Anti-Traite européen est responsable de l’amélioration de la coordination et de la cohérence entre les institutions européennes, les agences européennes, les Etats Membres et les acteurs internationaux, le coordinateur doit également développer les politiques existences ainsi que de nouvelles politiques européennes concernant la Traite des Etres Humains.

Le Coordinateur Anti-Traite doit également assurer et superviser l’implémentation de la nouvelle stratégie européenne « EU Strategy towards the Eradication of Trafficking in Human Beings (2012-2016) » et proposer une stratégie d’orientation politique de la politique extérieure de l’Union Européenne dans ce domaine.

Mme Vassiliadou a un diplôme en Sociologie et en Recherche Sociales ainqi qu’un doctorat en Sociologie de l’Université de Kent at Canterbury, Royaume Uni. Elle a été chercheur au Centre Ash Salomon pour l’Etude des conflits ethno politiques à l’Université de Pensylvanie. Mme Vassiliadou a été en poste en tant que Secrétaire Générale du Lobby Européen des Femmes, le plus large réseau d’associations de femmes en Europe. Elle fut un des membres fondateurs du groupe de réflexion de l’Institut Méditéranéen des Etudes spécifiques aux Genres dont elle a été directrice durant 7 ans et ensuite en tant que Présidente du Conseil d’Administration. Pendant plus de 10 ans, Ms Vassiliadou a travaillé comme assistante en Sociologie à l’Université de Nicosia et a enseigné dans les classes de licence et de master en Sociologie.

Ms Vassiliadou a déjà travaillé pour la Commission Européenne auparavant en tant qu’Expert National pour le département de Recherche. Par ailleurs, elle a travaillé en tant que membre de divers Conseils, de groupes d’experts et a été consultante au niveau national et international. Elle a travaillé de façon intense dans le domaine des droits fondamentaux, étant donné que ceux-ci sont en lien avec les questions de traite des êtres humains, de genre, de migration, de conflits ethno-politiques et de médias. Elle a été publiée dans divers livres et journaux, elle a mené des séminaires et des groupes de travail, et elle a été impliquée de façon intense dans divers groupes de réflexion, dans des projets de recherche au niveau européen et dans des organisations gouvernementales aussi bien que non gouvernementales. Elle a une formation de conseiller sur les violences intra-personnelles sur les femmes et également de facilitateur et médiateur dans la transformation des conflits et les négociations.

Mark Capaldi

Mark Capaldi est l’auteur de l’article « La légalisation de la prostitution augmente-t-elle la traite sexuelle des femmes et des enfants ? » (2012)

Le but de cet article est d’explorer et d’examiner les liens entre la légalisation de la prostitution et la traite à but d’exploitation sexuelle, il nous donnera son analyse de la situation d’un point de vue de chercheur.

Directeur Recherche et Politiques

Mark Capaldi a longtemps défendu la cause des enfants vulnérables et marginalisés. Spécialiste en développement communautaire et humanitaire ainsi qu’en programmes liés aux droits de l’enfant, il a travaillé avec des organisations centrées sur les problèmes des enfants tels que les enfants des rues et les enfants au travail. Il a mis sur pied des projets concernant les enfants en conflit avec la loi, des projets sur la violence et les abus envers les enfants et sur la vulnérabilité des enfants de personnes déplacées à l’intérieur même des états ainsi que des enfants migrants. Il a beaucoup travaillé dans le Sud Est Asiatique, où il a travaillé pendant 15 ans pour Concern Worldwide, PACT Inc. et Save the Children UK.
En tant que Directeur Exécutif d’ECPAT International (2001-2011), Mark Capaldi a promu la travail et la vision du réseau ECPAT dans le but de mettre un terme à l’exploitation sexuelle des enfants. Mark soutient toute une série de programmes dans toutes les régions du monde liés à la lutte contre le tourisme sexuel des enfants, les réformes légales, la protection et le suivi des enfants, la prévention de l’exploitation des enfants via Internet et les nouvelles technologies, les initiatives anti-traites et la promotion de la participation des jeunes et des enfants. Il a également participé au développement et au renforcement du réseau ECPAT, au développement de collaborations et de défense des enfants. Il est actuellement membre du Conseil du Code de Protection des Enfants dans le Tourisme.
Depuis Juin 2011, Mark Capaldi travaille à temps partiel pour ECPAT en tant que Directeur de la Recherche et des Politiques, il a, par ailleurs, commencé un doctorat à l’Institut des Droits de l’Homme et des Etudes sur la Paix à la Mahidol University de Bangkok. Le sujet de sa dissertation concerne le rôle des enfants dans la migration indépendante des enfants en Thailande.

Hakan Erdal

Hakan Erdal est actuellement le Coordinateur pour INTERPOl du Trafic et de la Traite des Etres humains. Il en est le Secrétaire Général depuis septembre 2010. Il est diplômé de l’Académie Nationale de Police Turque depuis 2000, il a débuté sa carrière professionnelle dans la lutte contre le trafic et la traite des êtres humains en 2004 en tant que responsable de l’unité de Police du Département d’Immigration.  Il travaille actuellement sur des projets de renforcement des capacités et de coordination des opérations de police menées par INTERPOL de l’Unité de la Traite des Etres Humains dans différentes régions du monde. 

Hakan nous parlera de la lutte contre la TEH et des nouvelles technologies.   Internet a crée une nouvelle voie dans nos vies que les criminels ont appris à détourner, telle une ruelle cachée pour perpétrer leurs crimes. Cette ruelle cachée des regards est difficile à observer en ce qui concerne la prévention criminelle, dû à de nombreuses raisons parmi elles les divergences législatives et le manque de moyens.
La technologie de réseau propose de larges zones publicitaires pour les criminels et les abuseurs. Cela inclut l’approche de l’enfant potentiel victime de traite lors de la phase de recrutement.

La complexité des diverses législations régissant Internet rend le travail d’INTERPOL plus compliqué, ainsi que les nouveaux moyens de recrutement des victimes via les smarts phones, les réseaux sociaux et Internet en général. Il est donc essentiel de développer une nouvelle approche du côté de l’application de la loi concernant cette ruelle loin des regards et ce dans une démarche d’investigation proactive. La nécessité de collecte de renseignements, de preuves potentielles de cette ruelle et d’une coopération internationale efficace sont parmi les piliers de cette démarche proactive.

Evelyne Josse

Evelyne Josse est psychologue et psychothérapeute formée à l’Hypnothérapie Ericksonnienne, l’EMDR et la thérapie brève. Elle est psychothérapeute en libéral, superviseur de psychothérapeutes, formatrice en psychotraumatologie, membre du comité scientifique de l’Institut Belge de Victimologie, expert en hypnose judiciaire auprès de la justice belge, vice-présidente et responsable du comité « Communication » de l’association EMDR-Belgique.

Depuis les années 1990, Evelyne Josse reçoit en consultation de psychothérapie des personnes souffrant de traumatisme psychique suite à des abus et agressions sexuels. Dans les années 2000, impliquées au sein d’ONG humanitaires internationales, elle a été en charge de la recherche opérationnelle sur les thématiques des violences sexuelles, en particulier dans les contextes de conflits armés. Elle a écrit de nombreux articles sur les violences sexuelles et sexo-spécifiques ainsi que des guides de prise en charge des victimes.

Ecrits :
« Le pouvoir des histoires thérapeutiques » paru en 2007 aux éditions Desclée De Brouwer,
« Le traumatisme psychique chez le nourrisson, l’enfant et l’adolescent », édité chez De Boeck en 2011 et

« Interventions en santé mentale dans les violences de masse », écrit en collaboration avec V. Dubois, paru en 2009 aux éditions De boeck.

Elle également écrit les articles suivants sur le thème de l’hypersexualisation de la société :

Les conduites pré-prostitutionnelles chez les adolescents :
http://www.resilience-psy.com/spip.php?article226

Société hypersexualisée, les conséquences sur la sexualité
http://www.resilience-psy.com/spip.php?article228

 
 

Programme

Inter-Ministerial conference of the 30.09.2013- Palais d’Egmont – Brussels

 

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Des millions de victimes à travers le monde
Des milliards de bénéfices pour les trafiquants

Selon, le Global Slavery Index mondial on estime à 40,3 millions de personnes victimes de traite dans le monde .
Cela fait de cette pratique criminelle la plus rentable après le trafic d’armes et le trafic de drogue.

source: https://www.globalslaveryindex.org/2018/findings/global-findings/

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Les amis de la fondation Samilia

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