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L'exploitation des enfants

On estime que 13.300 adultes et 16.000 enfants sont victimes d’exploitation au Ghana et en Côte d’Ivoire aux fins du travail forcé dans des petites plantations clandestines. Ils proviennent du Mali et du Burkina Faso.

Ces enfants vivent loin de leurs familles, dans des conditions contraires à la dignité humaine, sans salaire, sans hôpital ni école, sans protection, bref : sans avenir.  Ces conditions sont similaires à celles de l’esclavage. 

La majorité sont des garçons mais les filles sont également victimes de ce trafic.

Du côté des trafiquants :

Ils fonctionnent en chaîne :  recruter les enfants et les mettre dans un bus pour la frontière avec la Ghana ou la Côte d’Ivoire, trouver l’acheteur de ces enfants, en négocier le prix, leur faire passer la frontière illégalement et les livrer au planteur.  

 

Du côté des enfants (10 à 17 ans)

La plupart proviennent de zones rurales où la pauvreté la plus extrême sévit, les poussant à quitter leur village vers un avenir meilleur où ils se verraient gagner de l’argent pour obtenir les choses vues et rêvées sur Internet. Leurs parents sont souvent ignorants des dangers qu’ils courent. Certains des enfants sont tout simplement kidnappés alors qu’ils marchent le long des routes. A d’autres, des trafiquants promettent un travail décent dans le cacao et leur font miroiter qu’ils pourront envoyer de l’argent à leurs familles. Enfin, certains sont vendus par leur propre famille en échange d’une promesse de salaire régulier.

Les enfants travaillent en échange d’un peu de nourriture. Au bout de quelques années, une fois adultes, selon le bon vouloir du producteur, ils recevront une minuscule parcelle dont ils pourront vendre la récolte. N’ayant reçu aucune éducation, Ils seront pris au piège du cacao et de la pauvreté. Voir le reportage d’Envoyé Spécial de janvier 2019 « Cacao, les enfants pris au piège » https://www.youtube.com/watch?v=RMioC4HwyL4

Des enfants continuent à disparaître tous les jours !

Sachant tout cela aujourd’hui, quel arôme souhaitons-nous à notre chocolat ? Jusqu’où supporterons-nous son amertume ?

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